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Surf et bodyboard… deux sports complètement différents avec pourtant de nombreux points communs et beaucoup de rivalité. L’un vu comme la discipline reine et l’autre comme un jeu pour les enfants !

Le bodyboard, plus facile pour débuter

Le bodyboard est en effet une activité plus facile à débuter. Il n’y a pas d’âge pour apprendre, pour les enfants comme pour les personnes plus âgées.

Les planches sont plus petites et légères, faciles à transporter, sous le bras. Elles sont aussi moins dangereuses, on ne risque pas de s’assommer en cognant sa tête contre la planche ou de se couper avec les ailerons, contrairement à une planche de surf. Elles sont aussi nettement moins chères qu’une planche de surf et il ne faut pas s’embêter à mettre de la wax avant chaque session.

Un bodyboarder surfe une vague

En bodyboard, on reste couché sur la planche, ce qui est beaucoup plus facile car il faut du temps pour maîtriser son take off en surf (la technique pour se mettre debout sur sa planche). La planche est aussi plus stable qu’une planche de surf, c’est donc plus aisé de prendre ses premières vagues en bodyboard plutôt qu’en surf et c’est pour cela que c’est un sport idéal pour les débutants. On peut avoir ses premières sensations de glisse rapidement et à apprendre à découvrir l’océan et ses vagues sans se mettre trop de barrières. On s’amuse donc plus rapidement en bodyboard qu’en surf. Cela rend le bodyboard idéal pour l’apprentissage et en fait même une bonne passerelle avant de débuter le surf. De très nombreux surfeurs ont en effet débuté par le bodyboard, lorsqu’ils étaient enfants, mais pas seulement. N’importe quel adulte qui souhaite apprendre le surf a tout à gagner à commencer par le bodyboard. C’est aussi peut-être une bonne idée pour les surfeurs occasionnels, qui ne peuvent par exemple pratiquer qu’en vacances. Etant donné qu’ils pratiquent peu, ils progressent très lentement en surf. Se mettre au bodyboard leur permettrait de voir des progrès plus flagrants et donc probablement de prendre plus de plaisir.

Physiquement, le bodyboard est aussi moins difficile que le surf car on avance grâce aux battements de jambes (on peut en plus utiliser des palmes), contrairement au surf où la rame avec les bras est très fatigante et exigeante pour l’ensemble du haut du corps. Mais le surf est un sport complet qui fait travailler l’ensemble du corps. Lors du take off par exemple, ou lorsque le surfeur est debout et enchaîne les virages et flexions de jambes.

Un sport à part entière

Mais limiter le bodyboard à l’apprentissage avant surf serait une énorme erreur. Car le bodyboard est bien un sport à part entière et qui va se dévoiler avec la progression.

Un bodyboardeur aguerri va pouvoir surfer des vagues plus creuses et puissantes mais aussi des close-outs (vagues qui ferment très rapidement sur toute leur longueur), qui sont très difficiles voir impossibles à surfer en surf classique car le take off fait perdre trop de temps. Et c’est dans ces vagues que le bodyboard va se révéler grandiose, en envoyant par exemple des sauts impressionnants dans la partie la plus critique de la vague. Contrairement au surfeur, le bodyboardeur ne cherche pas à tracer les plus belles trajectoires sur la vague. Il cherche avant tout à prendre un maximum de vitesse et à aller taper la vague dans sa partie la plus puissante, là où elle ferme. Il existe aussi des figures en bodyboard comme le 360 qui consiste à tourner sur soi-même en faisant glisser la planche, le salto arrière (backflip), etc.

Un spot de bodyboard

En bodyboard, on est vraiment le nez juste au dessus de l’eau, comme en bodysurf. Cela augmente donc les sensations de vitesse et de taille de la vague, ce qui est d’autant plus grisant.

La courbe d’apprentissage étant plus rapide en bodyboard, on pourra ainsi plus facilement progresser et aller surfer dans les grosses vagues qu’en surf classique qui demande énormément de pratique.

Pourquoi choisir le surf ?

Le surf demande quant à lui beaucoup plus de pratique et cela est du en grande partie au take off (la technique pour se mettre debout sur la planche). Car c’est beaucoup plus compliqué de se concentrer sur la vague et son placement en essayant de se mettre debout qu’en restant couché sur sa planche. Le surfeur doit en plus ramer avec ses bras avant de se lever pour générer de la vitesse, suffisamment pour partir au surf sur la vague sans que celle-ci ne lui glisse sous le nez. Il y a beaucoup de coordination des mouvements en surf, de l’équilibre, etc.

Une surfeuse sur la vague turquoise

Et une fois qu’on maîtrise cela on pense qu’on devient un bon surfeur mais on se rend compte qu’il y a encore une énorme marge de progression. Car il va falloir améliorer sa lecture de vague pour toujours se placer au bon endroit, prendre la vague au bon moment et choisir les bonnes vagues, celles qui nous offrent les plus belles trajectoires. Car c’est bien là l’objectif du surfeur: tracer la plus belle trajectoire sur la vague en enchaînant les virages, en ralentissant puis en accélérant, en s’éloignant vers l’épaule puis en se rapprochant de la zone de déferlement (curl, pocket). Tout cela demande de la pratique et de l’expérience.

Si le bodyboardeur pourra prendre des vagues plus creuses et puissantes, le surfeur pourra quant à lui prendre des vagues plus rapides car il pourra générer assez de vitesse grâce aux rails de sa planche, orienter son take off, etc.

En terme de matériel il y a beaucoup plus de variété en surf. Il y a des planches de toutes les formes, de toutes les tailles et de tous les volumes pour chaque niveau. On peut aussi varier la taille et la dispositions des ailerons en fonction des conditions.

Enfin, il est vivement conseillé pour l’apprenti surfeur de commencer par surfer couché sur sa planche. Car oui c’est possible, même sur une planche de surf. Car cela lui permet de se concentrer d’abord sur les sensations de glisse, sur l’énergie de la vague et de l’impact de la répartition de son poids sur la planche. Ce n’est que lorsqu’il sera capable de surfer les mousses en position couchée que le surfeur pourra commencer à essayer de se lever.

Surfer debout ou couché ?

Surfer debout ou surfer couché, qu’est-ce qui est le mieux ? Il n’y a pas de bonne réponse à cette question, chacun choisira en fonction de ses préférences.

Il y a des années, les bodyboardeurs n’étaient pas acceptés sur les spots de surf et n’étaient pas respectés. Ils étaient chambrés car ils étaient incapables de se lever.

Aujourd’hui, les choses ont bien évolué et le bodyboard a prouvé que c’était aussi un sport radical qui mérite le respect. Et les bodyboardeurs sont d’ailleurs très fiers d’aller dans des vagues plus « difficiles » que les surfeurs.

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Cet article t'est présenté par Anthony, je suis le fondateur d'Apprenti Surfeur, surfeur et surfskateur passionné, en pleine progression.

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