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Je reçois aujourd’hui Hermine Bonvallet, elle nous parle de sa progression en surf depuis sa première vague il y a 6 ans à St-Barth jusqu’au surf de gros et aux tubes dans les Landes. Et il y a eu quelques wipeouts…

Une jeunesse loin du surf

Hermine a passé sa jeunesse loin des vagues. A 3h30 du spot le plus proche et avec des parents hôteliers, elle passait ses étés à travailler et partait en vacances l’hiver. Mais jamais dans des destinations surf. Elle a donc découvert le surf assez tard.

A 16 ans, elle a la chance de se rendre à Hawaii grâce à son école de langue. Elle se rappelle y avoir découvert la culture surf. Mais c’est lorsqu’elle s’est retrouvée à la compétition du Pipe Master que l’envie de commencer à surfer a réellement germée en elle. Elle a adoré l’atmosphère qu’il régnait sur cette compétition mais a surtout été très attirée par ces grosses vagues. Elle a été marquée par le sol qui tremblait sous ses pieds lorsque les vagues déferlaient sur le reef.

Ses premiers cours de surf à St-Barth

Quelques années plus tard, elle a atterri à St-Barthélémy et dès son arrivée, elle s’est retrouvée devant une école de surf. C’était le début d’une nouvelle aventure dans sa vie. Elle a pris ses premiers cours, est devenue bénévole dans cette école pour en apprendre toujours plus et a finalement surfé tous les jours pendant 6 mois. Elle nous confie que le fait d’avoir appris sur cette île dans des conditions paradisiaques a beaucoup joué sur sa progression et sa motivation.

Mais l’été, il n’y avait plus de vagues à St-Barth et cela a eu un gros impact sur son moral car elle s’est sentie arrêtée nette dans sa progression. Elle a donc décidé de partir et a cette fois posé ses valises à Hossegor, où elle réside toujours 5 ans plus tard.

Hermine Bonvallet, surfeuse de gros à Hossegor
© Photo par Pierre Beurier

Son arrivée et son intégration à Hossegor

Elle a décidé de se rendre à Hossegor à la suite des conseils d'un ami. Elle a passé sa première nuit dans la voiture face à la plage des culs nus. Elle s’est présentée à l’ouverture de l’école de surf et est directement allée à l’eau. Elle s’est rendue compte par la suite que c’était l’école de Didier Piter, un coach de surf très réputé. L’école lui a donné une planche en mousse car elle ne surfait que depuis 6 mois, elle était un peu déçue mais est allée prendre ses premières vagues. Le coach l’appelle alors en rigolant pour lui dire de prendre une autre planche, plus adaptée à son niveau. Cela a été une mini victoire pour elle car elle s’est rendue compte qu’elle avait peut-être une progression plus rapide que la moyenne.

Elle est du coup rapidement passée sur un shortboard car elle voulait simplifier le passage des mousses en faisant des canards. Elle reconnait que c’était une erreur et qu’elle a trop vite sous-litré ses planches. Elle n’avait pas le niveau pour cela. Mais elle avait toujours une très grande motivation à l’eau. Lorsqu’elle ramait par exemple, elle se rappelle qu’elle voulait toujours être celle qui ramait le plus vite, elle veut toujours aller plus loin. Elle signale cependant que ce n’était pas par compétition envers les autres mais envers elle-même.

Hermine nous confie qu’elle est célèbre dans son entourage pour ses wipeouts. Elle n’a jamais eu peur de tomber et de faire un wipeout. Elle a tout de suite trouvé ça drôle.

La surfeuse nous parle ensuite de son intégration dans le sud-ouest, qui n’est pas toujours simple lorsqu’on a pas un gros niveau de surf. Mais elle a pu compter sur des personnes très bienveillantes qui l’ont aidée à s’installer et à progresser. Un tournant a été sa découverte du club de surf Lou Surfou à Seignosse qu’elle a rejoint et avec qui elle a passé des moments incroyables.

Le surf de gros

Hermine nous explique avoir un souci de légitimité concernant le surf de gros. Chacun à son optique d’une grosse vague. 1m c’est énorme quand on est pas à l’aise dans l’eau. Pour elle, une grosse vague, c’est quand tu as ce sentiment d’adrénaline et ou tu te dépasses. Sur des spots où tout le monde ne va pas forcément. Son spot par exemple, la nord, tout le monde n’y va pas, car tout le monde n’aime pas forcément ça et c’est souvent des vagues plus au large. Pour elle c’est plus difficile de surfer une vague de 2m creuse au bord car cela demande plus de technique qu’une vague de 4m qui creuse moins au large. Elle ne se considère pas comme une surfeuse de grosses vagues mais comme surfeuse de vagues plus grosses.

Elle ne s’est jamais dit : ça y est je suis prête à faire du surf de gros. Il y a Hossegor des vagues qui changent tout le temps et elle voulait être à l’eau tout le temps donc elle s’est adaptée à toutes les conditions. Elle se faisait violence jusqu’à la limite du raisonnable. Et elle a pris beaucoup de plaisir à y aller même quand c’était creux, elle a pris beaucoup de wipeouts.

Elle a pris dernièrement ses premiers barrels en step-off lors d’une session incroyable. Cela signifie qu’un jet-ski la tracte pour qu’elle puisse prendre la vague. Malheureusement, quelques vagues plus tard elle s’est blessée le pied en essayant de prendre un autre barrel en backside. Elle est aujourd’hui toujours blessée et espère être rétablie au plus vite pour continuer sa progression en surf.

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Cet article t'est présenté par Anthony, je suis le fondateur d'Apprenti Surfeur, surfeur et surfskateur passionné, en pleine progression.

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